octobre, 2016

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Le Directeur de l’Environnement de Travail peut-il devenir demain un Chief Happiness Officer ?

Quelles sont les tâches et les qualités d’un Chief Happiness Officer ?

Il améliore l’ambiance de l’entreprise et les relations entre les salariés, il participe à la communication interne, il régule les possibles tensions, il trouve des solutions aux problèmes inhérents à toute organisation, il organise des évènements,  il accompagne les changements de l’entreprise qui peuvent s’avérer source de stress comme un déménagement ou une fusion, il donne envie, il aide l’entreprise à retenir les talents, il est un relais de la culture de l’entreprise.

Il se doit d’être à l’écoute des salariés, il doit avoir le sens de l’organisation, être un excellent communiquant, il doit être attentif au bien-être des autres, doit être créatif, aimable, dynamique, altruiste, il doit être conviviale, inspirer le bonheur chez les autres et avoir envie de mettre l’humain au cœur des préoccupations.

Ne sommes-nous pas proches du métier du directeur de l’Environnement de travail ?

C’est vrai, ce dernier gère aussi les achats et l’immobilier. Mais n’est-ce pas aujourd’hui le directeur des achats et le directeur immobilier qui sont les premiers acteurs de ces postes dans l’entreprise ?

Et puis, l’entreprise a externalisé l’accueil, la restauration, le nettoyage, la maintenance, le courrier, la sécurité, presque tout en fait… Le HSE ou RSE gère de plus en plus les questions environnementales et les énergies. Le responsable de la Qualité de Vie au Travail prend sa part dans l’aménagement des locaux.

Et s’il restait demain au directeur de l’environnement de travail la plus belle part : travailler au bonheur des salariés !

Ce n’est pas loin de ce qu’il fait aujourd’hui, c’est la raison première de son métier si on reprend la définition qu’en donne l’Arseg : « Le Directeur ou Responsable Environnement de Travail (DET)  a pour mission d’élaborer, de mettre en place et en œuvre des moyens, des services et des procédures permettant à l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise d’assumer leurs responsabilités professionnelles dans un environnement efficace, flexible, et aussi peu contraignant que possible. » pour leur bonheur on l’espère !

Pour leur réussite dans tous les cas. Or aujourd’hui on sait qu’un salarié heureux est plus productif qu’un salarié malheureux (Incroyable, non!! Des études ont même été menées sur le sujet : « il existe de nombreuses études universitaires, essentiellement nord-américaines qui ont montré qu’il existait une corrélation positive entre la proportion de salariés heureux et la performance. Ces études ont été menées par des universités prestigieuses comme le MIT ou Harvard… Par exemple, savez-vous qu’un salarié heureux est, en moyenne  deux fois moins malade? Qu’il est six fois moins absent ? Ou qu’il est neuf fois plus loyal » (Laurence Vanhée)).

Cette ambition du bonheur sera sans doute au cœur du métier du Directeur de l’Environnement de Travail dans les années à venir s’il ne l’est pas déjà aujourd’hui. Ne doit-il pas l’intégrer dés maintenant comme la source de son action au risque sinon demain de ne plus être au cœur de l’entreprise ?

Flavien Choffel – travaille au bien-être des salariés chez www.renaitre.net

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